Gravações de pedaços de estátuas gregas arranhados contra estátuas alemãs, trechos de 'Pli Selon Pli' e Sprachgesang de Simone Donna. Os olhos de Tim Lehmacher observavam a orelha desnuda de Valéry prostrado sobre o túmulo de Igitur.
Celles qui sont des fleurs légères sont
venues,
Figurines d’or et beautés toutes menues
Où s’irise une faible
lune...
Les voici
Mélodieuses fuir dans le bois éclairci.
De mauves
et d’iris et de nocturnes roses
Sont les grâces de nuit sous leurs danses
écloses.
Que de parfums voilés dispensent leurs doigts d’or!
Mais l’azur
doux s’effeuille en ce bocage mort
Et de l’eau mince luit à peine, reposée
Comme un pâle trésor d'une antique rosée
D’où le silence en fleur monte...
Encor les voici
Mélodieuses fuir dans le bois éclairci.
Aux calices
aimés leurs mains sont gracieuses;
Un peu de lune dort sur leurs lèvres
pieuses
Et leurs bras merveilleux aux gestes endormis
Aiment à dénouer
sous les myrtes amis Leurs liens fauves et leurs caresses...
Mais certaines,
Moins captives du rythme et des harpes lointaines,
S’en vont d'un pas
subtil au lac enseveli
Boire des lys l’eau frêle où dort le pur oubli.
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